PSG Patrick Maimoun

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Je suis allé voir avec mon fils cet excellent match.

 

PSG

2 - 1

Marseille
dimanche 25 Avril 2004
Championnat



Paris craint dégun

Ainsi parle-t-on à Marseille lorsque l’on dit que l’on ne craint personne. Et si jusque là, l’enjeu sportif était moindre lors de ces confrontations entre les deux grands rivaux, cette fois, il y avait matière à parler comme un comptable. Ainsi, les deux buts de Pauleta ont propulsé Paris un peu plus près des étoiles. Car c’est sûr, Paris qui croit en sa bonne étoile, a pris cet astre pour guide.

 

Au Parc des Princes
 
A toute nouvelle victoire, on se dit à chaque fois qu’il s’agit de la plus belle. La plus émouvante aussi, ou la plus impressionnante. Bref, l’usage d’un superlatif suffit à structurer la dimension de l’évènement. Mais là, oui là, c’est une deuxième place qui couronne une sixième victoire consécutive sur les Phocéens. Une autre manche remportée, et qui place cette fois-ci Paris à trois points de Lyon, solide leader de ce championnat. C’est dire qu’on va penser au titre, et pas seulement en se rasant le matin.
 
Un autre qui devait avoir d’autres ambitions en se levant ce matin, c’est Drogba. Il est de ceux qui peuvent donner une dimension « européenne » au « clasico » du championnat de France. Reste que sa première tentative est trop enlevée (3e). Un essai qui sera d’ailleurs plus anecdotique qu’autre chose, puisque Marseille va être dominé tout au long des quarante-cinq premières minutes de la rencontre. Ljuboja pris en individuel par son ami Beye, est à son aise dans l’axe, tandis que Pauleta emprunte le plus souvent le couloir gauche. C’est sur un premier échange entre ces deux hommes, que Paris se crée sa première occasion de la période. Un centre de l’ancien strasbourgeois file vers les buts de Barthez, et si le sommet du crâne de Sorin ne peut rien offrir de ce qu’il promettait, le bout des crampons de Pauleta est lui, tout aussi court (4e).
 
Un triptyque performant
 
Dans cette défense à cinq, Paris semble trouver les espaces nécessaires à son épanouissement diurne. Fiorèse de la tête (5e, au-dessus) puis Ljuboja que Meïte oublie de marquer au passage (6e, tir contré) sont les signes annonciateurs d’une faille possible. Omniprésent dans l’entrejeu parisien, Sorin échappe au marquage de Ferreira et glisse un ballon à Pauleta qui va s’avérer décisif.
 
Parti à la limite du hors-jeu, l’international portugais devance la sortie de Barthez avant de s’enfermer dans le coin gauche le long de la ligne de but. Face au gardien des Bleus qui revient sur lui, Pauleta lève la tête et dépose comme s’il le faisait avec la main, le ballon dans les buts marseillais. Hemdani sur sa ligne, est tout aussi surpris par ce geste de toute beauté (12e).

Mais comme dans tous les grands rendez-vous, il n’y a pas de place à l’incurie. Paris doit persister dans ses promesses. Un oubli, et les voilà face à Drogba esseulé au deuxième poteau, mais Fiorèse se jette comme un lion pour lui arracher ce bout de cuir (13e). Ce Drogba qu’il faut forcément surveiller comme le lait sur le feu, est de nouveau au centre des débats lorsqu’il se jette sur Letizi, sorti dans ses pieds (14e).
Puis, c’est au tour de Pauleta de jouer le rôle du passeur. De la gauche, son centre fuyant devant le but de Barthez que Fiorèse laisse ingénieusement filer entre ses jambes, est repris par Sorin malgré la charge de Dos Santos. Mais là encore, rien ne bouge au tableau (17e).
 
Le triptyque Fiorèse-Ljuboja-Pauleta fait des merveilles. Six minutes après l’action de Sorin, c’est Ljuboja qui joue les passeurs et glisse à Pauleta dont le centre cherche Fiorèse, compressé entre Meïté et Dos Santos. Le temps que les esprits s’échauffent un peu à la suite d'un choc entre Heinze et Drogba - qui contraint ce dernier à sortir sur civière - et la fin de cette première période retrouve le terrain comme seul lieu d’expression. Ljuboja est même à deux doigts de conclure en beauté cette première manche, mais sa tentative en deux temps est parfaitement déjouée par Barthez (43e).
Doublé de Pauleta
 
C’est la tête haute et digne que Paris retrouve son aire de jeu. Ce Marseille qui décidément n’y arrive plus face au rand rival, se retrouve même mené 2-0 passé l’heure de jeu. Auparavant, une remise de la poitrine de Pauleta pour Sorin, offrait du travail aux gants du gardien des Bleus (52e). Reste que celui qui va amener ce deuxième but parisien est sans conteste l’un des grands artisans de cette soirée réussie. Fiorèse, puisqu’il s’agit de lui, s’avance au milieu du terrain. Un faux-appel puis une accélération en diagonale et le voilà offrant de l’extérieur du pied droit, dans le dos de Beye, un ballon cadeau à Pauleta. L’avant-centre parisien contrôle du gauche, et enchaîne un tir tendu du pied droit dans le côté opposé (61e). Imparable. Barthez, mains sur les hanches, ne peut que constater les dégâts.
 
Si Paris recule pour mieux tenter de surprendre son visiteur du soir, il s’offre également quelques occasions d’achever efficacement le travail. Ljuboja, sur une jolie passe en retrait de Mendy, est contré in extremis par Ferreira (72e). Avant que Pauleta, servi cette fois-ci par M’Bami, ne voit sa frappe contrée (78e).
Dans un ultime moment de relâchement, ce même Ferreira s’avance seul à droite et sert aux seize mètres Battles, tout aussi esseulé. Le tir de l’ancien bordelais fait mouche, même s’il ne change rien au sort de ce nouveau « clasico ». Paris s’offre une nouvelle manche face au grand rival. Mais l’est-il vraiment encore ?
 
José Carlin

PSG-Marseille : 2-1 (1-0). Arbitre : Bré. 41978 spectateurs. But(s) : Pauleta (12e), Pauleta (61e) pour PSG ; Battles (91e) pour Marseille. Avertissement(s) : Cana (39e), Mendy (92e) pour PSG.

PSG : Letizi - Heinze, Mendy, Pierre-Fanfan, Déhu - M'Bami, Sorin, Cana, Fiorèse (Hugo Leal, 84e) - Ljuboja (Reinaldo, 80e), Pauleta (Boskovic, 88e). Entr. : Halilhodzic.

Marseille : Barthez - Dos Santos, Ferreira, Meïte, Beye - Meriem, N'Diaye, Flamini, Hemdani (Ecker, 21e) - Drogba, Koke (Battles, 60e). Entr. : Anigo.